Rolan
Fils cadet du roi Hallius de
Richterre, Rolan sera un jour appelé à seconder son frère et à diriger l’armée.
Il est avant tout un guerrier pour qui la magie n’existe pas.
Pour réponde à l'invitation d'une famille noble, il a quitté le château avec
Angus, l’homme qui lui a tout appris. Il ne le fait pas par plaisir, mais par obligation à la demande
de son père. Contre l’avis d’Angus, il refuse de s’arrêter dans une auberge et préfère
camper en pleine nature. Il est vrai que le drame qu’il a récemment vécu l’a
rendu irritable et le pousse à rechercher la solitude plutôt que la compagnie
de ses semblables.
Sa rencontre avec Kalick ébranle
ses certitudes. En découvrant que le jeune homme est passé par une porte
magique, il comprend que tout ce qu’Angus lui répète depuis des mois est bien
réel. La magie est à l’origine de son malheur et il a désormais un coupable
vers qui retourner sa fureur.
Pourquoi permet-il à Kalick de
l’accompagner ? Lui-même serait incapable de l’expliquer. Mais en sa présence,
il se sent apaisé, du moins en partie, car ses sautes d’humeur mettent souvent
Kalick mal à l’aise. Cependant, après des débuts difficiles, un lien
indestructible les unira et Rolan sera toujours là pour le seconder.
Rolan est d’un naturel calme et
posé. Il veut en permanence tout contrôler, mais avec Kalick, il a plus d’une
fois l’impression que tout lui échappe. Pourtant, grâce à lui, il découvre
que le monde est bien plus complexe qu’il l’imaginait, que la mort n’est pas une
fin comme il le pensait et que rien n’est impossible.
Le plus dur pour lui est
d’accepter les sentiments d’Alban, car par le lien qui l’unit à eux, il ressent
leurs émotions. Pour lui, il est inconcevable qu’un homme puisse en aimer un
autre, malgré tout, il ne peut pas juger Alban. Il le respecte pour ses talents
de combattant ainsi que pour son courage. Ils ont tous deux une discipline et un
sens de l’honneur similaires, ce qui pousse Rolan à se demander si Alban n’est
pas de noble origine. Mais si cela était le cas, il ne serait pas un simple
soldat. Avec le temps, il finit par accepter cet amour, même si plus d’une fois
il maudit le destin de l’avoir lié à Alban et d’ainsi l’obliger à ressentir ses
émois.
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