Un petit mot pour vous dire où j’en
suis. Pour la première fois depuis quatre ans, je fais une pause. Je vous
rassure, ce ne sont pas les idées qui manquent, mais je ne ressens plus cette
urgence de les mettre aussitôt par écrit sous peine de passer une nuit blanche.
J’ai écrit les trois tomes de « L’Héritier
du Destin » en cinq mois, puis, sans me laisser le temps de souffler, « Les
Guetteurs de Bern » ont pris le relais et celui-ci à peine achevé ce fut « Le
peuple de Jova » qui vint le remplacer. Une nouvelle trilogie qui n’est pas
publiée et, en réalité, seul le premier tome a été corrigé. Un éditeur m’a
répondu, certes il ne l’a pas pris, mais son commentaire était plutôt positif.
Pour lui, l’histoire ne manque pas d’intérêt, même si elle n’a pas le petit plus
qu’il recherche. Malgré tout, il a ajouté que c’était agréable de lire un manuscrit
sans fautes ou presque. Pour un texte que j’ai corrigé, somme toute, assez
rapidement, ce n’est pas si mal.
Après « Le peuple de Jova », j’ai
commencé « La Malédiction d’Ysaelle », sans parvenir pour autant à en faire un
roman. Juste quatre chapitres, qui un jour connaîtront peut-être une suite. Ryan
et « Les guerriers de Théa » m’ont empêchée de poursuivre cette histoire en s’imposant
dans mon esprit. 200 pages ont été écrites, mais je n’ai pas fini cette
aventure, car Aron est arrivé et m’a entraînée avec lui. Ce roman est terminé et
je m’applique désormais à le corriger. Pour une fois, je prends mon temps, mais
il est vrai que maintenant, je ne suis plus seule et je ne peux que remercier Marie
Noelle et Nicolas pour leurs précieux conseils qui m’ont permis d’améliorer
cette histoire.
Je pense que « Aron »
aura une suite. J’ai quelques images qui m’apparaissent, mais ce ne sera pas
avant d’avoir terminé mes corrections. Je ne veux plus commettre les mêmes
erreurs qu’au début. J’ai remis le fichier de « L’Héritier du Destin »
à jour plus d’une dizaine de fois depuis qu’il est publié et je m’étonne que
personne en m’ai fait remarquer les coquilles que j’avais laissées. À croire
que l’histoire les a suffisamment passionnés pour qu’ils ne les voient pas.