Mes livres ont besoin de vous pour exister, alors, vous aussi, croyez en moi. Venez découvrir mon univers.
lundi 3 décembre 2018
vendredi 30 novembre 2018
Noueau commantaire
Très
belle histoire, très bien écrite, une lecture vraiment prenante. Un
vrai petit bijou où se mêlent magie, amour, destinée, animaux
fantastiques, valeurs ....un régal pour le lecteur!!! (Amazon, 5 étoiles)
jeudi 22 novembre 2018
mercredi 21 novembre 2018
mardi 20 novembre 2018
lundi 19 novembre 2018
dimanche 18 novembre 2018
vendredi 16 novembre 2018
jeudi 15 novembre 2018
mardi 13 novembre 2018
lundi 12 novembre 2018
dimanche 11 novembre 2018
mercredi 8 août 2018
À la recherche de la vérité, deuxième étape.
Journal de voyage d’Aléza Theran.
Deuxième étape, Valfleuri.
Je n’ai pas ménagé ma monture afin
d’atteindre Valfleuri avant la nuit. Cet endroit a longtemps été redouté par
les habitants de Richterre, car les rares intrépides qui avaient osé s’y
aventurer n’en étaient jamais revenus. Pour tous, c’était une région maudite et
peuplée de démons. Mon grand-père y était venu avec le prince Rolan afin de
rejoindre Kalick, à l’époque où il vivait ici avec celle qui avait enflammé son
cœur. En ce temps-là, des marais parsemés de sables mouvants constituaient un
piège mortel pour les voyageurs, mais désormais une verte prairie les avait
remplacés.
Kalick et Alban étaient à
l’origine de ce miracle et encore une fois mon grand-père était là pour en
témoigner. Une partie des habitants de Richterre s’étaient réfugiés ici pour
échapper aux monstres qui semaient la terreur un peu partout sur le territoire.
Une nuit, ils avaient tous ressenti une vague de chaleur qui avait chassé
toutes leurs douleurs et apaisé leur cœur. Au matin, les marais n’étaient plus
et devant leurs yeux ébahis se trouvait une étendue d’herbe haute parsemée de
fleurs. Mon grand-père fut incapable de m’expliquer ce qui s’était passé, mais
ce jour-là les Terres-Sombres avaient disparu pour donner naissance au
Valfleuri, un endroit calme et reposant qui n’effrayait plus personne. Comme
j’aurais aimé interroger d’autres témoins de cet extraordinaire changement,
malheureusement, cela se passait il y a plus de soixante-dix ans et ceux qui avaient
assisté à ce miracle n’étaient plus de ce monde. Du moins, j’en étais
persuadée.
En arrivant dans le village, je me
mis tout de suite à la recherche d’une auberge. J’étais épuisée et mes
investigations pouvaient bien attendre que je me sois reposée. Je trouvai bien
une place, mais aucun établissement susceptible d’accueillir des voyageurs. À
bout de forces, je descendis de ma monture et en la prenant par la bride, je me
dirigeai vers un vieil homme qui depuis un certain temps m’observait.
— Bonsoir, où puis-je trouver
un endroit où dormir ? lui demandai-je.
— Si tu n’es pas venue pour
rendre visite à un membre de ta famille, tu n’as rien à faire ici et tu devras
camper à la belle étoile, me répondit-il.
Cet accueil me surprit. Son ton
n’était pas vraiment agressif, mais il n’avait rien d’amical non plus.
Avaient-ils oublié le sens de l’hospitalité dans ce coin reculé ? J’avais
faim, j’étais fatiguée et il faisait trop froid pour envisager de passer la
nuit dehors. Je ne m’étais pas encombrée d’une couverture ou de provisions et
je n’avais qu’une gourde pour apaiser ma soif. En préparant mon itinéraire, j’avais
pris soin de m’arrêter chaque nuit dans un village où je pourrais trouver une
auberge ou une simple grange, mais je n’avais pas imaginé une seule seconde
qu’on puisse me refuser un abri ainsi qu’un morceau de pain.
— Vous avez une bien étrange
façon d’accueillir les visiteurs ! lui fis-je remarquer, un peu énervée.
— Je le reconnais, mais les
étrangers ne sont pas les bienvenus. Nous ne désirons qu’une chose : vivre
en paix.
— Je ne suis pas une
étrangère, répliquai-je, agacée. Je suis de Richterre, tout comme vous, et je
ne vois pas en quoi ma présence peut représenter un danger.
— Que viens-tu faire
ici ? demanda le vieil homme, d’un ton neutre. Assouvir ta curiosité,
comme tous ceux qui sont venus avant toi. Nous n’avons plus rien de commun avec
ceux qui habitaient ici autrefois et nous voulons juste qu’on nous laisse
tranquilles.
— Je ne suis pas une simple
curieuse, mais une historienne. Je souhaite que le seigneur Kalick soit reconnu
à sa juste valeur. Non comme un monstre qui a attiré le mal sur Richterre, mais
comme un homme bon et courageux qui nous a sauvés.
— Qui t’a mis de telles idées
en tête ? demanda-t-il, soudain intéressé.
— Mon grand-père, Faron, il a
voyagé aux côtés du seigneur Kalick. Il en parlait comme d’un héros, un être
exceptionnel, et en sa mémoire, je veux rétablir la vérité.
— Faron ! Je me souviens
de lui et si tu es de sa famille, tu n’es plus une étrangère.
Je le regardai bouche bée en me
demandant si j’avais bien entendu. Si mon grand-père était encore de ce monde,
il aurait plus de cent ans. Or, personne ne pouvait vivre aussi
longtemps ! Certes, celui qui se trouvait face à moi avait le visage ridé,
malgré tout, il se tenait bien droit et ne devait pas avoir beaucoup plus de
soixante ans. Devant mon expression ébahie, il éclata de rire et me demanda de
le suivre.
Mon hôte s’appelle Brohir et une
fois arrivé chez lui, il m’a offert un morceau de pain et du fromage pour
apaiser ma faim. Tandis qu’il faisait chauffer un peu d’eau pour la tisane, il
m’a raconté tout ce dont il se souvenait. Au début, je pensais rendre ce
journal public, mais cela sera impossible, car certaines révélations, comme
celles que m’a faites Brohir, ne doivent pas être divulguées, du moins, pas
tant que la magie sera aussi mal considérée. Néanmoins, je vais continuer à
tout noter, pour être certaine de ne rien oublier et, qui sait, un jour le
monde sera peut-être prêt à connaître ces secrets.
dimanche 29 juillet 2018
À la recherche de la vérité, première étape.
Journal de voyage d’Aléza Theran.
Première étape, Druscal.
Une journée de cheval fut
suffisante pour atteindre Druscal. Durant des années, j’ai recherché des
portraits représentant Kalick et Alban, mais après le conflit, ils ont
malheureusement tous été brûlés. Bien sûr, mon grand-père me les avait décrits,
mais j’aurais tant aimé voir à quoi ils ressemblaient. Il me restait néanmoins
un espoir, l’auberge de ce modeste village. Ils y étaient venus si souvent et y
avaient toujours été bien accueillis. Je savais qu’à l’époque, un tableau se
trouvait dans la salle commune et j’espérais qu’il n’avait pas subi le même
sort que les autres.
C’est Arval, le petit-fils
d’Adrian, qui tient désormais l’établissement et j’ai dû longuement lui
expliquer les raisons de ma démarche pour qu’il accepte enfin de me parler. Il
m’avoua que sur son lit de mort, Adrian avait fait promettre à son fils de ne
pas détruire le tableau auquel il tenait tant et qui, depuis que la paix était revenue,
se trouvait dans sa chambre. Pour lui, comme pour mon grand-père, le seigneur
Kalick était un homme exceptionnel et il ne pouvait admettre qu’on le qualifie de
monstre.
Arval me fit entrer dans la
cuisine, loin des regards indiscrets, puis il partit au grenier et en revint
quelques minutes plus tard avec le tableau soigneusement emballé dans un drap
usé. Il le déposa devant moi, sur la table, et ce fut un peu tremblante que je
le déballai.
Je vous l’ai déjà dit, mon
grand-père me les avait décrits, néanmoins, je restai un moment stupéfaite. Le
dragon de ses récits était beaucoup plus imposant que je le pensais et ceux qui
se trouvaient à ses côtés, bien plus beaux que je les imaginais. Je reconnus
sans difficulté Rolan, car notre actuel roi Severan lui ressemble énormément.
Comme lui, il a les cheveux noirs comme le jais et les yeux aussi sombres que
la nuit. Mon regard s’attarda un temps sur Alban et je dois bien l’avouer, si
je l’avais rencontré à cette époque, je me serais volontiers abandonnée dans
ses bras. Malgré tout, ce fut Kalick qui retint toute mon attention. Comment
vous le décrire ? Il était aussi grand et bien proportionné qu’Alban, malgré
tout, il paraît plus fluet. Ses traits fins et sa peau si pâle lui donnent une
apparence irréelle, mais son regard n’est pas tel que mon grand-père me l’avait
décrit. L’artiste s’était contenté de peindre ses yeux en blanc alors qu’en
réalité, ils étaient comme les opales blanches de Samerez, ces pierres hors de
prix que l’on trouve chez les joailliers des quartiers chics. Quand elles sont
dans l’ombre, elles paraissent d’un blanc laiteux, mais dès qu’un rayon de
lumière les traverse, elles scintillent d’une multitude de couleurs. J’aurais
aimé vivre à l’époque de mon grand-père pour admirer ce regard si particulier,
car aucune gravure ne saurait lui rendre vraiment hommage.
Je parvenais enfin à mettre un
visage sur ces noms qui m’étaient déjà si familiers, mais je ne pouvais me
résoudre à laisser ce trésor pourrir au fond d’un grenier. Arval ne fut pas
facile à convaincre, mais quelques pièces d’or firent disparaître ses
scrupules. Je défis la gravure de son châssis et l’enroulai soigneusement dans
une toile cirée pour ne pas l’abîmer durant mon voyage.
Je suis si heureuse. Une journée
de voyage et déjà une trouvaille exceptionnelle ! Demain, après une bonne
nuit de sommeil, je reprendrai la route vers ma seconde étape, Valfleuri qui
autrefois s’appelait les Terres-Sombres.
lundi 23 juillet 2018
À la recherche de la vérité (L’Héritier du Destin), journal d'Aléza Theran, historienne et petite fille du soldat Faron.
Beaucoup d’entre vous se
demanderont pourquoi je souhaite entreprendre ce voyage. Après tout, tout le
monde sait ce qui s’est passé il y a un peu plus de cinquante ans. Ce drame, le
peuple de Richterre n’est pas prêt de l’oublier. Chaque famille a subi de lourdes
pertes et beaucoup accusent un seul homme du malheur qui les a frappés. On lui reproche
d’avoir attiré le mal, d’avoir fait renaître une magie qui avait depuis
longtemps disparu. Mais est-ce la vérité ? N’est-ce pas cette même magie
qui nous a sauvés ?
Je ne peux m’empêcher de m’interroger,
car les premières années de ma vie ont été bercées par les récits de mon
grand-père. Il était aux côtés du seigneur Kalick lors du premier combat qui l’opposa
à Ortox et il me le décrivait comme un être exceptionnel incapable de faire le
mal. Alors pourquoi lui reproche-t-on ce qui est arrivé ?
Toutes les horreurs que j’ai entendues
n’ont pas pu me faire oublier les récits de mon grand-père. Notre culture est
plus orale qu’écrite et les faits sont souvent déformés. Certains décrivent
Kalick et Alban comme des anges venus les protéger, mais la majorité les considère
comme les démons qui ont tout provoqué. Je suis historienne et je me dois de
connaître la vérité pour pouvoir la transmettre aux générations futures. Aussi,
j’ai décidé de partir sur les traces de cet homme afin de découvrir la vérité. Demain,
avant le lever du jour, je quitterai Vilcastel pour un périple de plusieurs
semaines.
dimanche 22 juillet 2018
Nouvelle couverture
Pour l'été, "L'Héritier du Destin" change de peau, dans les tons de bleu pour garder une harmonie entre les trois tomes. Certes, la couverture est la première chose que l'on voit, mais, ne l'oublions pas, l’essentiel est l'histoire que je vous invite à découvrir.
dimanche 8 juillet 2018
Extraits gratuits
Si vous désirez me découvrir, venez sur monBestSeller.com. C’est
gratuit, il suffit de s’inscrire, et vous pourrez lire les 9 premiers chapitres
de « L’Héritier du Destin » ainsi que les 6 premiers des « Guetteurs de Bern ».
Cela vous donnera peut-être des idées de lectures pour cet été.
lundi 28 mai 2018
Dernières nouvelles
Un petit mot pour vous dire où j’en
suis. Pour la première fois depuis quatre ans, je fais une pause. Je vous
rassure, ce ne sont pas les idées qui manquent, mais je ne ressens plus cette
urgence de les mettre aussitôt par écrit sous peine de passer une nuit blanche.
J’ai écrit les trois tomes de « L’Héritier
du Destin » en cinq mois, puis, sans me laisser le temps de souffler, « Les
Guetteurs de Bern » ont pris le relais et celui-ci à peine achevé ce fut « Le
peuple de Jova » qui vint le remplacer. Une nouvelle trilogie qui n’est pas
publiée et, en réalité, seul le premier tome a été corrigé. Un éditeur m’a
répondu, certes il ne l’a pas pris, mais son commentaire était plutôt positif.
Pour lui, l’histoire ne manque pas d’intérêt, même si elle n’a pas le petit plus
qu’il recherche. Malgré tout, il a ajouté que c’était agréable de lire un manuscrit
sans fautes ou presque. Pour un texte que j’ai corrigé, somme toute, assez
rapidement, ce n’est pas si mal.
Après « Le peuple de Jova », j’ai
commencé « La Malédiction d’Ysaelle », sans parvenir pour autant à en faire un
roman. Juste quatre chapitres, qui un jour connaîtront peut-être une suite. Ryan
et « Les guerriers de Théa » m’ont empêchée de poursuivre cette histoire en s’imposant
dans mon esprit. 200 pages ont été écrites, mais je n’ai pas fini cette
aventure, car Aron est arrivé et m’a entraînée avec lui. Ce roman est terminé et
je m’applique désormais à le corriger. Pour une fois, je prends mon temps, mais
il est vrai que maintenant, je ne suis plus seule et je ne peux que remercier Marie
Noelle et Nicolas pour leurs précieux conseils qui m’ont permis d’améliorer
cette histoire.
Je pense que « Aron »
aura une suite. J’ai quelques images qui m’apparaissent, mais ce ne sera pas
avant d’avoir terminé mes corrections. Je ne veux plus commettre les mêmes
erreurs qu’au début. J’ai remis le fichier de « L’Héritier du Destin »
à jour plus d’une dizaine de fois depuis qu’il est publié et je m’étonne que
personne en m’ai fait remarquer les coquilles que j’avais laissées. À croire
que l’histoire les a suffisamment passionnés pour qu’ils ne les voient pas.
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Nouveau "Au-delà des illusions"
Une petite lecture disponible gratuitement sur Atramenta. N’hésitez pas à la découvrir. Une histoire qui, peut-être, vous rappellera que...