vendredi 30 mars 2018

L'Autoédition


Je lis certaines choses sur l’autoédition qui me laisse perplexe. Aussi, voici ma propre expérience.
D’abord, pourquoi ce choix ? Les personnes de mon entourage qui lurent mon roman m’encouragèrent à contacter des éditeurs, mais je doutais. L’affection qu’ils me portaient ne les rendait-elle pas trop indulgents à mon égard ? Néanmoins, je devais faire quelque chose, j’avais trop envie de partager cette histoire. Alors, j’ai découvert que l’autoédition existait et je me suis lancée.
Bien sûr, il y avait Amazon et son programme kindle, mais avant de me décider, je suis allée sur le net pour faire quelques recherches.
Lulu me tentait bien, mais me semblait trop compliqué pour la novice que j’étais. Par contre, Bookelis simplifie énormément le travail. Il suffit de choisir un format et de télécharger le gabarit Word qui lui correspond, puis un copier-coller du fichier original et le tour est joué. Ils s'occupent du reste.
Bien sûr, pour le format papier, il ne faut pas oublier de vérifier que chaque chapitre commence sur une page impaire, mais c’est bien la seule difficulté.
Même facilité pour la couverture, puisqu’ils ont un outil intégré très simple à utiliser.
Avantages, les e-books sont diffusés gratuitement sur toutes les plates-formes de vente. Et si l'on se contente de laisser les livres brochés en vente uniquement sur leur librairie en ligne, cela ne coûte rien.
Inconvénient, le coût de fabrication des livres est trop élevé, mais ce n'est pas tout pour qu'ils soient disponibles eux aussi sur les sites de vente et commandables en librairie, il faut payer afin de bénéficier de la distribution Hachette.
Au niveau des n°ISBN, Bookelis les fournit si on le désire et à ce sujet, j’aimerais apporter une précision. La demande de numéros ISBN ainsi que le dépôt à la BNF ne coûtent rien (si ce n’est les frais de poste pour ce dernier) et se font par internet en quelques clics. De même pour les générateurs de code-barres, certes Bookelis s’en charge, mais si vous en avez besoin , on les trouve également sur internet. Alors, ne payez jamais quelqu’un pour ces services qui sont gratuits.
En résumé, si c’était à refaire, je reprendrais Bookelis, mais uniquement pour la distribution des e-book qui n'engendre aucuns frais. Je peux les contacter dès que j’ai un souci et ils répondent rapidement. Par contre, je n'éditerais de livres papier, car si on n’a pas le temps de faire des salons ou des dédicaces, si on ne lui offre pas une vitrine, si on ne le met pas en contact avec des lecteurs, éditer un livre broché n’a pas grand intérêt.

samedi 10 mars 2018

Premiers pas



Écrire est une chose, mais se faire lire en est une autre. Pourtant, une fois la trilogie de « L’Héritier du Destin » achevée, je ne pouvais pas la garder pour moi, j’avais besoin de la partager. Bien sûr, des proches furent les premiers à la découvrir et m’encouragèrent à aller plus loin. J’ai donc fait des recherches pour savoir quelles possibilités s’offraient à moi.

Les éditeurs ? Cela me paraissait trop improbable qu’ils s’intéressent à ma modeste histoire. Bien sûr, j’ai commis l’erreur des débutants et je l’ai envoyé à certaines maisons d’édition qui l’ont accepté. Ils étaient prêts à l’éditer, mais en lisant leur contrat, j’ai compris pourquoi. Vu la somme qu’ils me demandaient, j’aurais payé les frais d’un premier tirage.

Le hasard a voulu que je tombe sur un concours d’Amazon réservé aux autoédités. Je ne savais même pas que cela existait et j’ai approfondi le sujet. Après diverses recherches, j’ai choisi Bookelis. Pourquoi ? Parce qu’ils sont en France, que leur site est clair, qu’il donne de nombreux conseils et qu’il est facile d’utilisation.

La première étape était donc franchie et en avril 2016, le tome I de « L’Héritier du Destin » apparaissait sur les sites de vente. Malheureusement, il se retrouvait perdu parmi des milliers d’autres ouvrages et n’avait pas beaucoup de chance d’être lu. Pourtant, le 8 juin de la même année, un premier avis fut laissé. J’ai d’abord vu la note. 5 étoiles ! Je n’arrivais pas à y croire. Puis j’ai lu le commentaire et l’émotion m’a envahie. Heureusement, le paquet de Kleenex n’était pas loin.

Pourtant, je peux bien vous l’avouer, cette première édition n’était pas au point. Même si je l’avais lu une vingtaine de fois, des fautes et des maladresses m’avaient échappé. Depuis, j’ai remis mon fichier à jour. Impossible, pour moi, de laisser des erreurs. J’aimerais qu’il soit parfait, mais seule ce n’est pas facile.

Là se situe le problème. Avant de publier le tome I, j’ai demandé de l’aide sur internet auprès de bêta lecteurs et de blogueurs. J’ai envoyé mon fichier à une dizaine de personnes qui avaient accepté de le lire et deux ans après, j’attends toujours leur réponse. Un regard extérieur m’aurait pourtant permis d’améliorer mon texte.

En autoédition, vous êtes seul pour corriger, faire la mise en page, réaliser la pochette et, le plus difficile de tout, faire la promotion.

Avant de publier mon premier livre, je connaissais juste les rudiments de Word, j’ignorais ce qu’était un tiret cadratin et même les sauts de page m’étaient étrangers. J’ai donc dû apprendre en m’aidant d’internet.

Je pensais aussi être nulle en orthographe, mais, en réalité, je fais surtout des fautes d’inattention et je ne suis pas si mauvaise que ça. Bien sûr, j’apprends tous les jours et j’apprendrai sûrement jusqu’à la fin de ma vie.

À l’époque, je n’avais pas non plus de compte Facebook. J’en ai donc ouvert un, puis un blog et un site, mais encore aujourd’hui, je me demande à quoi cela sert. Je le fais parce qu’il faut le faire, mais ce monde me reste étranger et je ne suis pas très douée, je l’avoue.

Aujourd’hui, je suis moins seule. Deux bêta lecteurs suivent la progression de mon nouveau roman et m’aident énormément. J’espère bientôt trouver un éditeur, mais quoi qu’il arrive, je continuerai à écrire pour le plaisir de faire naître de nouveaux univers, de vivre de nouvelles aventures.

samedi 3 mars 2018

Ma deuxième aventure : Les Guetteurs de Bern



Ma seconde aventure débuta différemment. Les Guetteurs de Bern, le titre m’est apparu et je l’ai tout de suite noté, sans savoir pourquoi. Je finalisais « L’Héritier de Destin » et je n’imaginais pas une seule seconde commencer un nouveau récit. Mais ce titre m’inspira des images, celles des montagnes de Tarez, des Guetteurs qui surveillaient les cols, d’une jeune femme traquée et d’un homme qui venait à son secours. À la suite de ces flashs, l’empereur Vareck se matérialisa dans toute sa noirceur et le point de départ de toute cette histoire me fut révélé : une prophétie selon laquelle Sam mettrait fin au règne de Vareck. Incapable de résister plus longtemps à l’appel des Guetteurs, je me lançai dans l’aventure. Dans l’action de la première à la dernière page, je n’ai pu m’arrêter avant le point final et je ne suis revenue en arrière qu’une seule fois. Un personnage imprévu qui fait son apparition à la page 47 et je ne saurais expliquer pourquoi, mais il m’a immédiatement fait penser à Rylann que j’avais laissé derrière moi sans trop lui porter d’intérêt. J’ai donc réécrit le début et le roman commence avec lui. Lui si indispensable pour la suite de l’histoire, car s’il n’avait pas été là, l’île de Théod serait restée inaccessible.
Encore une fois, un personnage était venu à mon secours pour m’éviter de tomber dans une voie sans issue et orienter mon récit dans une direction que je n’avais pas prévue, certes semée d’embûches pour les héros, mais non pour moi qui achevais ce roman en un mois. Je pensais pouvoir souffler un peu, mais c’était sans compter sur d’autres personnages qui attendaient leur tour pour entamer, avec moi, une troisième aventure dont je vous parlerai peut-être un jour.

Nouveau "Au-delà des illusions"

  Une petite lecture disponible gratuitement sur Atramenta. N’hésitez pas à la découvrir. Une histoire qui, peut-être, vous rappellera que...