Écrire est une chose, mais se faire lire en est une autre. Pourtant,
une fois la trilogie de « L’Héritier du Destin » achevée, je ne pouvais pas la garder
pour moi, j’avais besoin de la partager. Bien sûr, des proches furent les premiers à la découvrir et
m’encouragèrent à aller plus loin. J’ai donc fait des recherches pour savoir
quelles possibilités s’offraient à moi.
Les éditeurs ? Cela me paraissait trop improbable qu’ils s’intéressent
à ma modeste histoire. Bien sûr, j’ai commis l’erreur des débutants et je l’ai
envoyé à certaines maisons d’édition qui l’ont accepté. Ils étaient prêts à l’éditer,
mais en lisant leur contrat, j’ai compris pourquoi. Vu la somme qu’ils me
demandaient, j’aurais payé les frais d’un premier tirage.
Le hasard a voulu que je tombe sur un concours d’Amazon
réservé aux autoédités. Je ne savais même pas que cela existait et j’ai
approfondi le sujet. Après diverses recherches, j’ai choisi Bookelis. Pourquoi ?
Parce qu’ils sont en France, que leur site est clair, qu’il donne de nombreux conseils
et qu’il est facile d’utilisation.
La première étape était donc franchie et en avril 2016,
le tome I de « L’Héritier du Destin » apparaissait sur les sites de vente.
Malheureusement, il se retrouvait perdu parmi des milliers d’autres ouvrages et
n’avait pas beaucoup de chance d’être lu. Pourtant, le 8 juin de la même
année, un premier avis fut laissé. J’ai d’abord vu la note. 5 étoiles ! Je n’arrivais
pas à y croire. Puis j’ai lu le commentaire et l’émotion m’a envahie. Heureusement,
le paquet de Kleenex n’était pas loin.
Pourtant, je peux bien vous l’avouer, cette première édition
n’était pas au point. Même si je l’avais lu une vingtaine de fois, des fautes
et des maladresses m’avaient échappé. Depuis, j’ai remis mon fichier à jour.
Impossible, pour moi, de laisser des erreurs. J’aimerais qu’il soit parfait,
mais seule ce n’est pas facile.
Là se situe le problème. Avant de publier le tome I, j’ai
demandé de l’aide sur internet auprès de bêta lecteurs et de blogueurs. J’ai
envoyé mon fichier à une dizaine de personnes qui avaient accepté de le lire et
deux ans après, j’attends toujours leur réponse. Un regard extérieur m’aurait pourtant
permis d’améliorer mon texte.
En autoédition, vous êtes seul pour corriger, faire la mise
en page, réaliser la pochette et, le plus difficile de tout, faire la
promotion.
Avant de publier mon premier livre, je connaissais juste les
rudiments de Word, j’ignorais ce qu’était un tiret cadratin et même les sauts
de page m’étaient étrangers. J’ai donc dû apprendre en m’aidant d’internet.
Je pensais aussi être nulle en orthographe, mais, en
réalité, je fais surtout des fautes d’inattention et je ne suis pas si mauvaise
que ça. Bien sûr, j’apprends tous les jours et j’apprendrai sûrement jusqu’à la
fin de ma vie.
À l’époque, je n’avais pas non plus de compte Facebook. J’en
ai donc ouvert un, puis un blog et un site, mais encore aujourd’hui, je me
demande à quoi cela sert. Je le fais parce qu’il faut le faire, mais ce monde me
reste étranger et je ne suis pas très douée, je l’avoue.
Aujourd’hui, je suis moins seule. Deux bêta lecteurs suivent
la progression de mon nouveau roman et m’aident énormément. J’espère bientôt
trouver un éditeur, mais quoi qu’il arrive, je continuerai à écrire pour le
plaisir de faire naître de nouveaux univers, de vivre de nouvelles aventures.
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